Atelier VI Art contemporain et psychanalyse
5 décembre : 20h45 à 22h30
Où en êtes-vous, hommes déconstruits ?
Toujours sous le signe d’Artaud ?
Atelier animé par Diane Watteau
Dans « la lettre à un ami japonais », Derrida précise le sens de la déconstruction. La déconstruction n’est ni une analyse, ni une critique, ni une méthode : « la déconstruction a lieu, c’est un événement qui n’attend pas la délibération, la conscience ou l’organisation du sujet, ni même de la modernité. Ça se déconstruit […]. C’est en déconstruction » (Psyché. Inventions de l’autre,1987).
L’inscription de la déconstruction dans la tradition n’est plus loin d’être un virus.
Antonin Artaud s’est aventuré dans la « destruction » de l’Occident, de sa civilisation, de sa religion. Cette destruction du sujet agit contre toute dissociation, toute binarité, tout dualisme. Picasso, dionysiaque, démembre ses sujets de la représentation ou les pense comme un hérisson écrasé sur le bord de la route. Duchamp, dandy, pense le masculin en combinant identité, fictions et dissémination. Rrose Sélavy, regard dans le vague et chapeau sur la tête, a les mains de Germaine Everling posées sur le col de son manteau de fourrure.
« Où en êtes-vous ? » est la commande du Centre Pompidou à Leos Carax pour une exposition qui n’aura pas lieu. C’est pas moi, répond l’artiste. Genre autoremix, centrifugeuse d’images et de sons, ce film-montage est en surchauffe générale. Denis Lavant court à perdre haleine. Vers où ? L’histoire s’accélère mais n’avance plus.
Où en êtes-vous Mathew Barney ? Que faire après les Cremaster lourds, fantastiques, légendaires, inclassables et gothiques ? Un trou dans un tuyau d’évacuation dans l’atelier gigantesque de New York de l’artiste va changer le sens des choses.
Ces modes de subjectivation sont liés à la déprise de soi, la dépersonnalisation, l’inorganique, l’éclatement. Comme trou ou chapelet de rôles. L’étrange, le bizarre font intrusion dans l’intime comme moyens heuristiques pour se saisir autrement du réel (avec Mark Fisher).
Où en êtes-vous, hommes déconstruits ?
Toujours sous le signe d’Artaud ?
Atelier animé par Diane Watteau
Dans « la lettre à un ami japonais », Derrida précise le sens de la déconstruction. La déconstruction n’est ni une analyse, ni une critique, ni une méthode : « la déconstruction a lieu, c’est un événement qui n’attend pas la délibération, la conscience ou l’organisation du sujet, ni même de la modernité. Ça se déconstruit […]. C’est en déconstruction » (Psyché. Inventions de l’autre,1987).
L’inscription de la déconstruction dans la tradition n’est plus loin d’être un virus.
Antonin Artaud s’est aventuré dans la « destruction » de l’Occident, de sa civilisation, de sa religion. Cette destruction du sujet agit contre toute dissociation, toute binarité, tout dualisme. Picasso, dionysiaque, démembre ses sujets de la représentation ou les pense comme un hérisson écrasé sur le bord de la route. Duchamp, dandy, pense le masculin en combinant identité, fictions et dissémination. Rrose Sélavy, regard dans le vague et chapeau sur la tête, a les mains de Germaine Everling posées sur le col de son manteau de fourrure.
« Où en êtes-vous ? » est la commande du Centre Pompidou à Leos Carax pour une exposition qui n’aura pas lieu. C’est pas moi, répond l’artiste. Genre autoremix, centrifugeuse d’images et de sons, ce film-montage est en surchauffe générale. Denis Lavant court à perdre haleine. Vers où ? L’histoire s’accélère mais n’avance plus.
Où en êtes-vous Mathew Barney ? Que faire après les Cremaster lourds, fantastiques, légendaires, inclassables et gothiques ? Un trou dans un tuyau d’évacuation dans l’atelier gigantesque de New York de l’artiste va changer le sens des choses.
Ces modes de subjectivation sont liés à la déprise de soi, la dépersonnalisation, l’inorganique, l’éclatement. Comme trou ou chapelet de rôles. L’étrange, le bizarre font intrusion dans l’intime comme moyens heuristiques pour se saisir autrement du réel (avec Mark Fisher).
Association Aleph
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