Atelier VI : Je fantasme Érotiquement, névrotiquement… Art contemporain et psychanalyse (Zoom)
Je fantasme Érotiquement, névrotiquement…
Art contemporain et psychanalyse
Art contemporain et psychanalyse
Diane Watteau
Je fantasme / Hormonalement, traumatiquement / Je fantasme / Schizophréniquement. Ces paroles de la chanson d’Aznavour rappellent que le mot fantasme nous semble familier. Dans l’Angoisse en 1962, Lacan montre que si le fantasme tout comme la fenêtre donne à voir un monde imaginaire, de la représentation, il produit de la réalité car il nous gouverne : nous l’incorporons finalement. Si l’enjeu de l’analyste est de défaire leur emprise sur nous, les fantasmes peuvent dans l’art devenir l’enjeu de constructions de troubles : je fantasme, je fictionne : du langage (Dominique Petitgand, Maguy Marin, Grand Magasin), du genre (Martha Wilson, Michel Journiac, Alain Buffard) et du monde désenchanté des désastres (Goya, Walid Raad, Geert Goiris, Lewis Baltz). Nous nous attarderons à une vague actuelle d’artistes comme « guides » dans la ville, la nature, les institutions qui décident de nous faire voir autrement ce qui nous entoure sous la forme d’une promenade (Janet Cardiff, Dector & Dupuy, A-S Turion, …). Je fantasme, une embrouille ?
Deux jeudis, de 20 h 45 à 22 h 30, les 18 novembre et 16 décembre 2021.
Par visioconférence (Zoom).